Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les chroniques de l'exclusion

POÉSIE - SLAM - ROMAN Les chroniques de l'exclusion : c'est le titre du livre dont je finalise l'écriture actuellement. C'est un roman qui traitera d'homophobie parentale, de rejet mais aussi de l'histoire d'amour fusionnelle entre deux adolescents que la vie a rapproché malgré leurs craintes respectives.

RévélaTerre #12/14 - À toi l'ami

RévélaTerre #12/14 - À toi l'ami

Bonjour à tous, après deux jours d'absences pour cause de gros état grippal (ou autre chose) j'aurais pu résumer comme ceci mon weekend :

"Jour 12 et 13, une forte fièvre et une grosse grippe m'ayant assommé, le jour durant je dors tout simplement."
Du coup cette douzième chronique sera la quatorzième, en écrire trois aurait été bien trop éreintant pour mon esprit encore fiévreux....

Jour 14 donc, après deux journées à bénir l'obscurité tant la douleur au crâne m'était pénible, je peux enfin livrer ces quelques lignes. Car pour une fois, le sujet m'était venu bien vite, inspiré par un Harry, pas le prince charmant non, mais cet ami qui vous veut du bien ! A toi l'ami, qui m'a tant vexé en cette soirée, je te dédie cette réponse :

Tu me reproches premièrement de rajouter de la panique et de la polémique dans la vie des gens... De donner mon avis alors que je ne suis rien, pour rajouter de la confusion à qui lirait ceci. Laisse moi te répondre en trois points, qui sait si tu me lis peut être comprendras-tu pourquoi je t'ai sorti cette réponse assassine, en guise de rupture.
Premièrement, pour ce qui est de rajouter de la panique, de la polémique dans la vie des gens. Je te signale que mes articles n'ayant qu'une trentaine de lecteurs journaliers tu me prêtes ici un pouvoir énorme que je n'ai pas, et que je n'aimerais pas avoir d'ailleurs, si il me devait de devoir supporter la réaction épidermique des gens qui comme toi se basent sur le commentaire d'accroche de l'article, sans le lire ! Le lire devrait être la base avant de commencer à émettre un avis sur le travail d'autrui. C'est bien ça le problème avec la polémique, c'est quand les gens se mettent à réagir sans lire le propos avant. Et si tu avais lu cher ami tu aurais su ceci : j'ai commencé ma chronique par une prose sur l'environnement autour de moi, les oiseaux, le beau temps.... J'ai parlé de mon envie de voir les gens arrêter de relayer des informations erronées, salué les soignants, salué les gens qui travaillent encore dans la chaîne alimentaire, parlé de page blanche. Seule une fois j'ai abordé un sujet qui fâche, ce fameux médicament qui rend tout le monde hystérique, toi sûrement aussi, en expliquant que seul les faits étaient à prendre en compte, énorme polémique que voici ! Bref je ne pense pas avoir été si terrible que cela dans mes propos, alors oui je suis cynique mais l'intégralité de ces chroniques ont eu pour trame de fond de changer notre monde, de le rendre plus solidaire, plus convivial et plus agréable pour l'humain, mais aussi pour l'ensemble du vivant, en quoi cela est-il polémique, pire en quoi cela est-il dépressif !?

Car c'est cela ton second reproche, j'apporte la noirceur dans les esprits visiblement, ou je suis simplement dépressif, sûrement si j'en crois ton conseil. "Si tu as besoin on peut parler", suivi d'une réponse sur ta "bienveillance". Ta bienveillance ? Tu peux la ranger dans les méandres de ton esprit fumeux, je te remercie de ton attention. Pourquoi ? Car comme je l'ai expliqué je suis un cynique, mais un cynique idéaliste, qui souhaite un monde plus respectueux de tous les êtres vivants, je me suis toujours battu pour cela. Si cela te paraît être un syndrome de dépression, tu peux aller consulter !  Car vouloir améliorer le monde n'a rien de triste bien au contraire, se battre ce n'est pas abandonner et se morfondre par définition c'est l'inverse. Mais le pire de ta bienveillance est arrivé dès la première phrase, comme une révélation de tes intentions de censeur...

Car oui je ne suis rien pour donner mon avis, ou alors mon état de petit penseur ne devrait me réduire qu'à la niaiserie, si tenté que je puisse m'exprimer. Pense positivement ou ta gueule, ok donc ma gueule, mais ouverte, car personne ne me fera taire, personne ne m'empêchera de m'exprimer, et encore moins de penser ce que je pense ! Réfléchir est un bien trop rare chez certains pour que l'on s'empêche de jouir de ses particules grises. Réfléchir, c'est l'arme contre tout ce que tu as décris dans tes remarques acerbes... Contre la polémique, contre la confusion, contre les fausses informations. Contre tout ce que tu as fait en réalité en désignant comme polémique, une chronique qui parlait effectivement de politique. Qui parlait d'abord de ma capacité à ne rien faire pour ne pas m'énerver. De résister en refusant de se battre pour cause confinement, non pas pour abandonner le combat comme tu as du le comprendre en n'en lisant que le début, mais pour préserver mon combat pour le mener quand le moment sera venu de le porter. Pour le rendre plus fort. Ce n'est pas un abandon, ce n'est pas une dépression, ce n'est qu'un report d'une lutte qui sera nécessaire, après cette crise finie. Une lutte contre des décrets d'application qui restreignent des libertés fondamentales, contre une casse "provisoire" du code du travail, contre des idées qui ont été glorifiées avec la polémique Raoult, je désigne climatoscepticisme. Contre les féminicides qui vont exploser, et l'homophobie qui revient en force, appuyée par un conseiller américain, ou les quelques mots d'amours de voisins marseillais ayant bu trop de pastis périmé. Contre le populisme surtout, qui tire les ficelles de cette glorieuse polémique, et en soutient le principal actionnaire.... Si c'est cela être dépressif je n'y comprends plus rien !

Mais pour conclure, si ton propos visait juste, et c'est il me semble le cas, à dénoncer cet article qui ne te plaisait pas, idéologiquement, politiquement, et je peux le concevoir, la contradiction aurait dû amener une argumentation, et non une condescendance déguisée en une bienveillance fausse et hypocrite.
Dans toute la niaiserie dont je pourrais faire preuve pour te faire plaisir, je dirais simplement en guise de fin ceci : ne vous abstenez jamais de réfléchir, jamais de penser, car la réflexion reste la meilleure arme pour lutter contre ce mal qui nous envahit de plus en plus en cette période de crise. Ce mal, vous l'avez tous vu sur ces mots d'amours adressés au personnel soignant, des mots qui vous font dire que heureusement, nous ne sommes pas en 40 car nous aurions perdu la guerre - cause - trop de collabos. Ce mal, il porte un nom tout simple : la connerie !

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article